L’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg (Engees) est associée au projet Alisée* depuis son démarrage. Cette école d’ingénieur située quai Koch compte 80 agents, 450 étudiants et plus de 800 stagiaires en formation continue.

« Il y a quelques années, nous avions étudié la possibilité de travailler à l’externe et d’acheter un outil répondant à nos besoins en termes de gestion des formations et du suivi des étudiants. Pour des raisons de coût mais aussi parce que nous sommes rattachés à l’université depuis 2007, nous avons donné la préférence à une association avec l’Université de Strasbourg qui démarrait le projet Alisée », explique Pierre-Jean Dessez, directeur du service de la formation continue à l’Engees.

Améliorer la circulation de l’information

Cet établissement possède déjà des outils qui répondent aux mêmes fonctionnalités qu’Alisée. Développés en interne par le centre de ressources informatiques, il s’agit d’outils bien adaptés qui ont été conçus à la demande, selon les besoins des services de l’établissement. « Si chacun de ces outils répond à des besoins spécifiques, leur point faible réside dans leur inter-opérabilité. Nous souffrons clairement d’un handicap de communication entre les différents applicatifs et donc entre les services de notre école. La solution Alisée nous permettra d’améliorer la circulation de l’information mais également d’éviter les redondances d’activité et les doubles saisies », souligne Pierre-Jean Dessez 

Principe de co-construction 

Transformer des logiciels multiples en un logiciel unique présente certes des avantages mais n’est pas sans difficultés. L’Engees va passer d’outils multiples et hyper-adaptés à un outil plus généraliste qui implique obligatoirement une adaptation à d’autres types de fonctionnement. « L’ensemble des échanges que nous avons avec l’équipe en charge du projet Alisée à l’Université de Strasbourg prend bien en compte nos spécificités ce qui représente un réel enrichissement. Mais ce principe de co-construction nous a aussi permis de remettre à plat nos procédures internes et d’en améliorer certaines. Si Alisée s’adapte à notre fonctionnement, nous sommes également en train de nous adapter à de nouvelles manières de faire, ce qui au final nous permettra d’obtenir un gain de réactivité au bénéfice de l’étudiant. » 

Des inconvénients inférieurs aux avantages attendus 

La solution Alisée ne pourra peut-être pas répondre à toutes les spécificités de l’établissement. Néanmoins, les possibilités d’évolution de l’outil permettront une relative souplesse. « La prise en main d’un nouveau logiciel est une charge de travail énorme pour notre équipe en plus du développement d’interfaces avec des outils que nous possédons déjà. Néanmoins, nous restons persuadés que les inconvénients seront inférieurs aux avantages attendus. La formation continue de l’Engees bénéficie de la certification ISO 9001 depuis 2011. Nous avons l’ambition d’obtenir cette certification à l’échelle de l’établissement pour 2015. Le déploiement d’Alisée y contribuera certainement », conclut Pierre-Jean Dessez. 

Frédéric Zinck

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Comment un enfant dyslexique ou présentant tout autre trouble spécifique des apprentissages, se perçoit-il ? Quelle image construit-il de lui-même face à une société, un entourage ou des camarades qui ne comprennent pas forcément ce handicap « invisible » ? C’est la question centrale du programme de recherches lancé par deux enseignantes-chercheuses, Élisabeth Demont et Odile Rohmer, du Laboratoire de psychologie des cognitions (EA 4440).

Ce thème novateur n’a jamais été abordé. Pour répondre à cette question de façon rigoureuse et contrôlée, les deux scientifiques ont mis au point un protocole unique et original. Elles ont construit un jeu informatique permettant d’interroger les enfants sous une forme ludique. Cette nouvelle méthode expérimentale a pour objectif d’éviter que les réponses des enfants ne soient influencées par les valeurs sociales et les normes qui leur sont inculquées. Elle nécessite des conditions strictes qui permettent de contrôler le temps de réponse, de s’assurer de la spontanéité des réponses et d’éviter toute distraction ou influence. C’est pourquoi il est nécessaire que les enfants viennent au sein de la plateforme de psychologie, dans des locaux dédiés.

Les deux scientifiques font donc appel à leurs collègues travaillant au sein de l’université, parents d’enfants âgés de 7 à 12 ans avec ou sans difficultés spécifiques des apprentissages, qui seraient volontaires pour participer à cette étude. L’étude se déroulera de janvier à fin mars. La durée de la passation est d’une vingtaine de minutes.

• Les parents et enfants intéressés peuvent s’adresser dès à présent par courriel à Élisabeth Demont ou Odile Rohmer. 
• En savoir plus, voir L'Actu n°85

L'Institut d'études politiques (IEP) de Strasbourg a accueilli plus de 100 élèves de première inscrits au Programme IEPEI, programme d’égalité des chances de Sciences Po Strasbourg, vendredi 17 janvier 2014, dans le cadre des Journées nationales des cordées de la réussite.

Après l’accueil officiel, des cours de langues ont été proposés aux lycéens. Puis l’après-midi, un premier groupe a poursuivi la préparation aux Model United Nations (MUN), simulations de négociations internationales en anglais, préparation amorcée le 14 décembre dernier lors d’un premier regroupement à l’IEP. Animé et coaché par l’Association Stras’Diplomacy, cet atelier témoigne de l’implication des étudiants de Sciences Po Strasbourg aux côtés des lycéens dans notre programme égalité des chances.
Le second groupe s’est vu présenter les rouages du métiers de journaliste radio par Yannick Olland, journaliste à RTL. Les lycéens ont été très intéressés par ces deux ateliers, et nul doute que certaines vocations ont été éveillées ce jour-là !

• Contact : Institut d’études politiques - Catherine Amy (Service communication) et Anne-France Delannay (Responsable pédagogique du programme IEPEI).